Depuis des années, la France est sur le quid-vive. En effet, les menaces terroristes planent et les extrémistes font preuve d’ingéniosité pour parvenir à leur fin. Force de l’ordre, organes de presse, moyens de transport, salles de spectacles… tout est pris pour cible. Ainsi, ces dernières doivent se former et s’organiser pour se prémunir. Mais qui faut-il former et par quels moyens ?
Contexte actuel
Depuis 2015, de plus en plus d’entreprises ont renforcé leur dispositif de sécurité. Parmi elles, beaucoup ont opté pour une formation attentats. Les salariés sont ainsi entrainés pour pouvoir se défendre en cas d’attaques.
Le Code du travail prévoit que tous les employeurs doivent non seulement concevoir, mais aussi mettre à jour un DUER ou Documents Uniques d’Evaluation des Risques. Celui-ci n’impose en aucun à la formation au risque terroriste.
Néanmoins, les structures les plus ciblées comme les industriels de l’armement, les technologies militaires, les zones très fréquentées ou les centrales militaires seront plus sûrs si les collaborateurs étaient formés à faire face à une éventuelle attaque terroriste.
Il s’agit donc de faire en sorte que les salariés prennent conscience du risque terroriste. C’est notamment le cas des entreprises ciblées.
Former, mais dans quel intérêt ?
Il existe diverses formations permettant à anticiper un risque de danger et à réagir efficacement. Ces formations intègrent généralement une partie théorique (formation en intra notamment sur la communication non-verbale et le « run, hide, fight ») mais aussi technique.
Il s’agit d’être attentif à son environnement et de repérer des éventuels comportements anormaux ou suspects. Ainsi, les collaborateurs peuvent identifier si telle ou telle personne présente un quelconque risque terroriste. La formation se base sur l’observation des personnels d’entreprises extérieures, des personnes internes et des visiteurs.
Quels sont les principaux objectifs pédagogiques de la formation ?
A la fin d’une formation in situ, chaque participant doit être capable de :
- Appréhender un possible risque d’attentat en étant conscient de la menace présente ;
- Adopter un comportement adéquat et un mode opératoire idéal selon la situation ;
- Réaliser une mission tout en prenant compte du risque terroriste.
Les participants doivent également suivre un « stage » au cours duquel ils s’exercent sur la prise de conscience, de l’environnement et de son impact sur le long terme. Une fois qu’ils auront réussi ce dernier test, ils seront considérés comme aptes à faire face à un risque terroriste et à gérer une situation extrême.